Odeur de craie, odeur rentrée.
Un tableau noir et sa morale. Comme de l'encre à tatouer. En rondes bien orthographiées, boucles de pleins et déliées.
Et l'Histoire, écrite en cursives. Dans des châteaux tout bouillant d'huile. Ou la triste princesse file. En attendant son bien-aimé.
Des ponts-levis, des barricades, Vauban qui partage le pain.
Les rois Louis, tristes aubades du combat de ceux qui ont faim.
Quelques bûchettes pour compter. En ce doux bois de peuplier.
Phalanges articulées ivoires. Leçon de choses en l'encrier.
Conjugaison de percevoir ? Au subjonctif s'il vous plait!
Il me faut prendre la tangente pour en trouver la solution.
Je suis la somme de vos regards, l'inconnue est mon équation.
L'encre de tes yeux et le nom depuis plus de 10 ans de mon association. Donc je te remercie de ne plus recommencer
RépondreSupprimerBonjour Camille.
SupprimerExcusez moi si j'ai pu vous ennuyer avec le choix de ce titre mais c'est aussi le titre d'une chanson de Cabrel et reprise dernièrement par une autre chanteuse.
Il arrive fréquemment que j'illustre mes textes avec des titres de chansons françaises. (Bien que ce ne soit pas toujours le cas)
Je ne fais aucune allusion à votre association que d'ailleurs je ne connais pas.
Soyez assurée que mes prochains textes ne porteront plus ce même intitulé.
Marie-Hélène.
hello!
RépondreSupprimerencore un joli texte qui nous reporte au temps de l'ecole(bon c'est vrai par un certain côté j'y suis toujours
bisous maman
j'aurais aussi pu prêter à ce texte le titre de" L'école est finie" mais moi aussi, par certains côtés, dans ma curiosité à apprendre, je n'ai jamais vraiment quitté ses bancs.
SupprimerBisous
"Vivre, c'est savoir, c'est espérer, c'est aimer, c'est admirer."
SupprimerErnest Renan - L'avenir de la science - 1848.
Doux jeudi Marie-Hélène
- Pensées et bisous -
Marie
J'ai très bien connu, l'école d'alors...... le tableau noir et l'ardoise (avec l'éponge et son odeur particulière....), la morale ....malheureusement oubliée.........L'encre (et quelquefois ses patés), l'histoire de France (pas un bruit dans la classe, écoutant avec intérêt l'institutrice), la géographie (le rêve de voir les falaises d'Etretat), et les buchettes (faites avec amour par mon père) - etc.......que de souvenirs, merveilleux pour moi, Les enseignantes de ma scolarité m'ont donné à tout jamais le goût pour le savoir.......
RépondreSupprimerToutes mes pensées.
Marie
J'ai toujours aimé l'école.
SupprimerLa communale pour le joli tracé des lignes et l'école de la vie pour apprendre à lire entre elles.
En fait, on apprend tout au long de notre existence.
Amitiés.
Une sacré énigme de jeu de mots qui ne suffit pas de contempler le prodige de la pensée d'une autre temps prêt à rebondir ??
RépondreSupprimerDepuis ces petits problèmes d'algèbre à résoudre comme des jeux jusqu'à déchiffrer la langue des poètes, oxymores et autres figures de style...un des charmes de l'école.
SupprimerTu en veux une...de mes pensées. Du choix des mots. Fait pour jouer. Que je te livre.
Le Peuplier. Arbre symbole de vie et verticalité. Des racines souterraines aux branchages formant la ramure. La terre reliée au ciel.
Peuplier bois du peuple. Qui vient du peuple. Boréal.Comme moi.
Il "peut plier" mais ne rompt pas. Et, si mis en bûchettes je peux compter sur lui, je SAIS qu'en ce doux bois, sur lui je peux compter.
Ah oui tu as une prose bien particulière Marie Hélène. Je dirais plus que ça une tournure grammaticale très peu commune à l'homme ordinaire. Une pièce unique qu'il serait difficile de ressembler.
SupprimerNe dit-on pas : ce qui est rare est précieux ...
Très belle soirée a toi :)
Avec le temps je tronque beaucoup plus mes phrases. Pour en gagner, du temps peut-être et aller à l'essentiel.
SupprimerCe qui est précieux ma chère Lune, ce sont les yeux qui se posent sur les mots qui m'échappent. En ce posant sur eux, ils se posent sur moi. En lisant mes textes c'est la vraie moi,celle de l'intérieur qu'ils lisent. Et il me réchauffent le cœur.
Quelle douce manière de nous ramener sur les bancs de l'école... Et toutes ces belles lettres, toute l'application à les faire bien rondes...
RépondreSupprimerUn vrai don d'écriture et surtout une véritable faculté à recréer des ambiances avec les mots.
Bravo et merci Marie-Hélène.
Pas un don mais j'aime alors ça doit se sentir. Quand on aime faire quelque chose c'est comme quand on aime quelqu'un...ça transparaît.
SupprimerHeureuse de te revoir Yveline.
et oui l'école que j'aimais peu mais par contre apprendre alors là je dis oui: toujours chercher à faire de nouvelles choses, toujours se lancer des défis.
RépondreSupprimerUn beau texte encore. J'aime beaucoup ta derniere phrase trés jolie: bravo :)
bisous
maria
Notre réalité n'est elle pas faite de l'addition de toutes les perceptions que l'on peut avoir vis à vis de nous ?...une drôle d'équation parfois !
SupprimerMerci à toi. Bisous.
Toute l’attention studieuse en quelques lignes, il suffit de fermer les yeux pour revivre ce jour de rentrée ...et sentir à nouveau ces odeurs particulières..et Vauban déjà à l'écoute..merci beaucoup Marie-Hélène pour cette cure de jouvence..
RépondreSupprimerEt oui, voyez que j'avais été marquée par ce reportage sur Vauban. J'ai dit en début d'année mais en fait c'était l'année dernière que je l'ai vu...le temps passe si vite.
SupprimerC'est une odeur effectivement particulière que cette odeur de rentrée des classes. Et elle reste vive malgré les années.
Merci pour ce commentaire.