Si votre cœur comprend le message de l' oiseau, si votre oreille s’émeut du murmure du ruisseau ... ou si vous vous laissez simplement guider par ce que vous nommez le" hasard" , bienvenue et bonne lecture.

lundi 5 novembre 2012

La Marelle. (10)

L'oiseau sautille. L'oiseau se tait. Il veut jouer.
A cloche-patte, petite perche, à cloche-pied.
Sur un parcours tout blanc de craie un puits, la terre.
Des horizons, colimaçon, fusée lunaire
chapelle fondée en croix tracée cours d'école.
Nos âmes lancées, petits palets, à tour de rôle
sauter l'enfer,
se reposer,
sous l' arc, un ciel.
Oiseau m'invite, à avancer, sur la marelle.

En équilibre sur un seul pied, bras déployés,
accompagné en ce chemin d'embûches semé
par un long vol de pèlerins, plumes cendrées,
qui vers l'été, dessus nos têtes s'en sont allés.






3 commentaires:

  1. encore un tres beau texte
    tu as une tres jolie façon de jouer avec les mots , eux aussi avancent comme des palets de case en case pour gagner le ciel
    bisous
    maman

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  2. Ce petit oiseau me plait énormément, et je le suis partout où il va.........souvenir d'enfance, pensées profondes,le cours de la vie, tout est dit dans ces mots maniés avec tant d'efficacité et d'élégance, l'émotion est là...Merci...Belle journée de mardi - Marie

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  3. celui ci est encore vraiment magnifique et tellement bien écrit : vraiment superbe
    bravo :)

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Ouvert à toutes les fleurs. Du gracile coquelicot au toxique colchique. Mimosas fleuris ont également droit de cité. Mais mon espoir secret c'est bien sûr de croiser quelques roses...