Si votre cœur comprend le message de l' oiseau, si votre oreille s’émeut du murmure du ruisseau ... ou si vous vous laissez simplement guider par ce que vous nommez le" hasard" , bienvenue et bonne lecture.

vendredi 23 novembre 2012

Quand on arrive en ville. (14)

Au chant du coq je m'éveille boudeuse.
Et j'avance. Je marche longtemps.
Mon destin.

Je voudrais une ville. Petite. A la dimension de mes rêves. 
Un chemin pour y accéder. Bordé d'arbres de carton-pâte. 
Cité close et pavée qui garde sa porte ouverte. Jour et nuit.

Je l’atteins entre chien- loup. Exprès. Pour saisir les lueurs orangées qui éclairent les hautes fenêtres des ruelles tortueuses. 
Des réverbères aussi. Une ville sans réverbères ce n'est pas une ville.
 Au dessus de quelques portes, des enseignes tintent au vent du soir. Des métiers d'autrefois que désignent fer forgé et bois peint.

Un jardin de simples. Enluminé. Miniature sur parchemin soulignée par l'or du couchant. Jardin de curé ?
Un autre, plus loin. Celui de Tistou peut-être. Gravure sortie d'un manuel scolaire. Sillons tracés à la mine de plomb. Une brouette, un banc, des arbres en espalier fait de hachures fines.

Un clocher qui rythme les heures.

Et un porche. Pour attendre demain.






8 commentaires:

  1. encore un tres joli texte , plein de poesie, j'aime beaucoup
    bises

    RépondreSupprimer
  2. Une petite ville pleine de charme comme on les aime et où il fait bon se promener!

    RépondreSupprimer
  3. Un bien joli voyage au pays des contes, du rêve et de l'enfance.
    Nous aspirons à une vie simple, douce et tranquille ; si nous pouvions trouver un "Tistou" pour égayer nos villes!!!........
    Doux dimanche Marie-Hélène - Amitiés - Marie

    RépondreSupprimer
  4. " Avons-nous une destinée ? Sommes-nous libres ? Quel ennui de ne pas savoir ! Quels ennuis si l'on savait ! "
    Jules Renard (1864-1910)
    Merci Marie-Hélène pour votre visite et vos gentils commentaires.
    Je vous souhaite un bon début de semaine
    Amitiés
    Marie

    RépondreSupprimer
  5. Marie,

    Une destinée je ne sais pas. Mais un chemin emprunté oui.
    Même pas un chemin en fait. Un labyrinthe dans lequel nous errons. Avec le Libre-arbitre en guise de liberté.
    Nous avançons vers la "sortie", au sens littéral, oui. Mais aussi vers autre chose. Enfin, j'espère.

    RépondreSupprimer
  6. j'aime beaucoup ton texte, une bien jolie ville que voici là et surtout un porche où s'abriter: bonne journée
    bisous
    maria

    RépondreSupprimer
  7. Un bien beau texte ! Je découvre ton Blog avec plaisir et je relirai ce bel écrit pour m'imprégner de toute sa poésie et de toutes ses subtilités.

    A bientôt.

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour Yveline,

    Je suis également très heureuse de ta visite et je t'en remercie.
    J'ai déjà survolé ton petit chez toi et je dois dire que c'est un endroit plaisant ou l'on se sent bien.

    A se revoir très vite.

    RépondreSupprimer

Ouvert à toutes les fleurs. Du gracile coquelicot au toxique colchique. Mimosas fleuris ont également droit de cité. Mais mon espoir secret c'est bien sûr de croiser quelques roses...