Au chant du coq je m'éveille boudeuse.
Et j'avance. Je marche longtemps.
Mon destin.
Je voudrais une ville. Petite. A la dimension de mes rêves.
Un chemin pour y accéder. Bordé d'arbres de carton-pâte.
Cité close et pavée qui garde sa porte ouverte. Jour et nuit.
Je l’atteins entre chien- loup. Exprès. Pour saisir les lueurs orangées qui éclairent les hautes fenêtres des ruelles tortueuses.
Des réverbères aussi. Une ville sans réverbères ce n'est pas une ville.
Au dessus de quelques portes, des enseignes tintent au vent du soir. Des métiers d'autrefois que désignent fer forgé et bois peint.
Un jardin de simples. Enluminé. Miniature sur parchemin soulignée par l'or du couchant. Jardin de curé ?
Un autre, plus loin. Celui de Tistou peut-être. Gravure sortie d'un manuel scolaire. Sillons tracés à la mine de plomb. Une brouette, un banc, des arbres en espalier fait de hachures fines.
Un clocher qui rythme les heures.
Et un porche. Pour attendre demain.
Suivre l'oiseau au pays de l'imaginaire, celui de la rose qui sommeille en soi.
Si votre cœur comprend le message de l' oiseau, si votre oreille s’émeut du murmure du ruisseau ... ou si vous vous laissez simplement guider par ce que vous nommez le" hasard" , bienvenue et bonne lecture.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
encore un tres joli texte , plein de poesie, j'aime beaucoup
RépondreSupprimerbises
Une petite ville pleine de charme comme on les aime et où il fait bon se promener!
RépondreSupprimerUn bien joli voyage au pays des contes, du rêve et de l'enfance.
RépondreSupprimerNous aspirons à une vie simple, douce et tranquille ; si nous pouvions trouver un "Tistou" pour égayer nos villes!!!........
Doux dimanche Marie-Hélène - Amitiés - Marie
" Avons-nous une destinée ? Sommes-nous libres ? Quel ennui de ne pas savoir ! Quels ennuis si l'on savait ! "
RépondreSupprimerJules Renard (1864-1910)
Merci Marie-Hélène pour votre visite et vos gentils commentaires.
Je vous souhaite un bon début de semaine
Amitiés
Marie
Marie,
RépondreSupprimerUne destinée je ne sais pas. Mais un chemin emprunté oui.
Même pas un chemin en fait. Un labyrinthe dans lequel nous errons. Avec le Libre-arbitre en guise de liberté.
Nous avançons vers la "sortie", au sens littéral, oui. Mais aussi vers autre chose. Enfin, j'espère.
j'aime beaucoup ton texte, une bien jolie ville que voici là et surtout un porche où s'abriter: bonne journée
RépondreSupprimerbisous
maria
Un bien beau texte ! Je découvre ton Blog avec plaisir et je relirai ce bel écrit pour m'imprégner de toute sa poésie et de toutes ses subtilités.
RépondreSupprimerA bientôt.
Bonjour Yveline,
RépondreSupprimerJe suis également très heureuse de ta visite et je t'en remercie.
J'ai déjà survolé ton petit chez toi et je dois dire que c'est un endroit plaisant ou l'on se sent bien.
A se revoir très vite.