Je l'ai cherché longtemps. Dans les bois, dans les champs.
A la cime des chênes. Aux bruits de leurs feuillages.
J'ai couru les sources jaillissantes des vallées qui auraient pu baigner ses plumes. J'ai escaladé les monts jusqu'aux sommets qui m'avaient découvert son ciel.
Oiseau, mon bel Oiseau demeurait introuvable.
Rose, petite étincelle, murmurait en mon cœur, de chercher encore. Et toujours.
Le manque était si grand que je la sentais faiblir.
Il ne fallait pas qu'elle s'éteigne. Mais de jours en jours, elle ne brillait plus que d' épines.
Un soir, en m'égratignant, elle me dit que j'avais visé trop haut. Les princes ne s'attardent pas sur les bergères. Les oiseaux-caméléons ne guident pas les vagabondes.
Pour la première fois j'ai pleuré.
Larmes d'Amour ? Sanglots d'Orgueil ?
La Rose s'est alors abreuvée. Je la sentais revigorée.
Et une nuée de moinillons, ébouriffés et pépiant, m'ont dessiné un carnaval. De vrais oiseaux de Paradis. Simples et modestes. Sincères, encourageants. Mes vrais amis.
Alors Oiseau, tel un géant, est apparu sur son grand char.
-"C'est toi que tu aimes", a-t-il alors entonné. "Mais seul ton pleur correctement nommé pouvait à ton âme le prouver. "
waouh!!!comme c'est joli
RépondreSupprimerj'aime beaucoup ce texte
ton oiseau sur son char est plus sage qu'on ne le pensait
bises maman
Amour-propre ne signifie pas toujours confiance en soi. Bienveillants moinillons toujours là pour apaiser les larmes qu'elles soient d'orgueil ou d'amour!
RépondreSupprimerMerci Marie-Hélène pour le commentaire qui prouve que vous êtes également la personne gentille qui transparait dans vos merveilleux écrits.
Douce journée de mercredi -
Marie
Le premier de nos amis est toujours soi - même! C'est en étant en paix avec soi que l'on peut avancer!
RépondreSupprimerTrès jolie texte.
Bisous!
Encore un bien joli texte: et oui il faut s'aimer et ça n'est pas toujours évident.
RépondreSupprimerbisous