Point de réponse, pas de question !
Oiseau me trouve bien silencieuse. Je lui retourne le compliment.
Serait-ce un dialogue de sourds ?
Au moins, dames les araignées, qui lancent à tous les vents leur soie, cherchent à quelques bois l'amarrer. Les fils envahissent les airs. Trame qui zèbre le jardin. Depuis les sauges au romarin. Du romarin jusque aux sauges.
Alors je veux bien cuisiner. Au risque d'avoir l'air toquée. Mais avouons que sans recette, à devoir bailler aux corneilles, j'envierais presque les abeilles. Elles savent lire les pas de danse pour faire espérer l'ambroisie...
A éviter : la jalousie. Elle est mauvaise conseillère.
Oiseau je te comprends souvent. Mais je ne t'entends pas toujours. Interférences organisées.
A tous ceux qui brouillent les ondes : regardez le beau une seconde. C'est là la seule vérité.
Oiseau, qu'à ton ciel je me noie.
Que l'eau murmure ton discours.
Que mon chemin mène à ta voix.
Pour essaimer tes mots d'amour.
Suivre l'oiseau au pays de l'imaginaire, celui de la rose qui sommeille en soi.
Si votre cœur comprend le message de l' oiseau, si votre oreille s’émeut du murmure du ruisseau ... ou si vous vous laissez simplement guider par ce que vous nommez le" hasard" , bienvenue et bonne lecture.
j'aime beaucoup la fin de ton texte
RépondreSupprimerune bien jolie
bisous
maman
Heureuse que cela te plaise.
SupprimerC'est la fin d'un texte...mais dans l'essence pure, c'est un commencement.
Bisous et bonne fin de semaine.
"Il faut être trois pour apprécier une bonne histoire. Un pour la raconter bien, un pour la goûter, et un pour ne pas la comprendre... Car le plaisir des deux premiers est doublé par l'incompréhension du troisième."
RépondreSupprimerAlphonse Allais (1854-1905)
"Air : Toujours se méfier des courants d'air. Invariablement le fond de l'air est en contradiction avec la température; si elle est chaude, il est froid, et l'inverse."
Gusttave Flaubert (1821-1880)
"Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme."
Saint Augustin (354 -430)
"Jusqu’à présent, les hommes n’ont trouvé d’autre chemin vers la vérité que l’erreur."
de Nicolae Iorga (1871-1940)
"L'invisible araignée de la mélancolie étend toujours sa toile grise sur les lieux où nous fûmes heureux et d'où le bonheur s'est enfui."
Boleslaw Prus (1847-1912)
Les orages se sont calmés.........et la pluie aussi......
Douce journée de jeudi Marie-Hélène.
Je vous embrasse
Marie
Ravie ce matin d'ouvrir la fenêtre et de retrouver vos jolies citations Marie.
SupprimerChacune renferme une vérité (sur laquelle il me plaira de revenir un peu plus tard) mais toutes gravitent autour de ce pivot central dont St Augustin partage la teneur:
Je ne sais pas où je vais, mais j'y vais. Cela s'appelle la Confiance.
Après un dimanche aux températures estivales, des pluies diluviennes se sont abattues sur la région cette semaine.
Pour l'instant c'est calme mais gris.
...sauf à ma fenêtre...
Je vous embrasse de même Marie et vous souhaite un bon week end. Je passerai le mien au travail mais les congés annuels approchent.
« La confiance est comme l'âme ; une fois partie, elle ne revient jamais. »
SupprimerPublilius Syrus (vers 85 av. J.-C. -après 43 av. J.-C.)
« Cherchons comme cherchent ceux qui doivent trouver et trouvons comme trouvent ceux qui doivent chercher encore. Car il est écrit : celui qui est arrivé au terme ne fait que commencer. »
Saint Augustin
Une semaine sans ordinateur !(heureusement j'avais fait des programmations).....
Une chaleur étouffante dans le Jura ............Un petit courant d'air serait le bienvenu!........
J'espère que tout va bien pour vous.
Toutes mes pensées.
Je vous embrasse
Marie
Sage Saint Augustin.
SupprimerUne phrase me revient souvent à l'esprit. Je l'ai rencontrée sous deux formes différentes mais elle voulait dire la même chose:
"Il faut creuser la terre pour trouver le ciel"
"Il faut connaitre quelque chose au monde souterrain pour atteindre le ciel"
Mais pas toujours évident de savoir où creuser...
De gros orages dans la région et une tornade assez dévastatrice à proximité de chez moi en fin de week end. D'importants dégâts dans les villages alentours.
Je veux bien essayer de vous envoyer un peu de vent du large mais il est perturbé en ce moment.
Je vous embrasse de même et vous souhaite une bonne fin de semaine.
Un texte que j'essaye de décrypter...tu as l'art de la dissimulation :) . Il s'agit de beauté me semble-t-il, de notre capacité à communiquer avec ce qui nous entoure pour la déceler, là où elle réside, au plus profond de notre être, sous forme d'amour...le vrai, celui qui ignore la jalousie.
RépondreSupprimerBises, Pierre
Un bon décryptage...
SupprimerSans doute d'autres y verront autre chose. Et puis, il faut aussi savoir garder un peu de mystère...
Quelques petites précisions toutefois.Parce que je suis gentille. La jalousie...c'était envers les abeilles. Reines de la communication non verbale. Mais qui se comprennent...parfaitement.
Les brouilleurs d'ondes sont ceux qui noircissent tout (déguisés parfois ...souvent...avec des habits de lumière)
Et en ce qui concerne l'Amour...le transcendant, bien sûr.
Bises Pierre et belle fin de soirée.
Il me semble...il me semble.. que vous êtes beaucoup plus sensible aux discours enrichissants de Dame Nature qu'aux verbiages incessants de notre époque hyper-médiatique..commentaires à outrance..arrogants parfois..pour qui se prennent-ils ? cherchent-ils à nous enivrer ? seul le divin nectar nous sied..et la Beauté..
RépondreSupprimerEt de la Beauté à l'Amour il n'y a qu'un pas..
Du moins c'est ce que votre belle poésie m'inspire..
Amitiés Marie-Hélène,
Philippe
Toutes les réponses sont certainement là, autour de nous. A portée de mains. Mais on ne sait plus regarder.
SupprimerSinon, il y a de belle choses aussi, dans les autres de modes de communication. Les livres par exemple. Mais aussi les moyens plus "modernes". comme les réseaux sociaux qui réduisent les distances et ouvrent sur d'autres cultures. Le but c'est aussi d'apprendre et de devenir plus fort devant la bêtise et l'intolérance. Y a encore du boulot je crois ....!
Et ensuite, j'ajouterais que j'aimerais tout comprendre.
En particulier ce que je fais sur Terre. Donc, normal que je la regarde dans le détail.
Merci pour vos gentillesses et votre amitié .
Bonne fin de week end Philippe.
Tu as l'art de la dissimulation c'est vrai...Je suis ravie de te lire de nouveau :)
RépondreSupprimerOiseau, qu'à ton ciel je me noie.
Que l'eau murmure ton discours.
Que mon chemin mène à ta voix.
Pour essaimer tes mots d'amour.
Je retiens ces mots pour leur beauté..
Dissimuler n'est pas mon souhait, ni l'effet recherché. Certaines de mes métaphores sont, je l'admets, peu compréhensibles. Parce qu'elles trouvent leur source dans les tréfonds de mon âme. Miroir de ma pensée, de mon ressenti, joie ou peine...
SupprimerJ'attends des questions à ce que j'écris. Parce qu'elles m'arrivent...comme des réponses.
Leur traduction m'arrive dans ce même langage...codé.
Merci d'aimer cette bien modeste ambroisie.
Amitiés.
Tu ne dissimules rien, Marie-Hélène, comme tous les poètes, tu parles en métaphores et du fond de ton cœur... à chacun de faire son propre décryptage...
RépondreSupprimerJ'adore particulièrement : « A tous ceux qui brouillent les ondes : regardez le beau une seconde. C'est là la seule vérité ».
Et ces « brouilleurs d'ondes sont ceux qui noircissent tout (déguisés parfois ...souvent...avec des habits de lumière).... »
Tu dis vouloir tout comprendre... et je crois qu'il nous faut accepter, qu'il y ait des questions auxquelles nous n'aurons jamais de réponse... et c'est très bien ainsi. Mais tu dis aussi que nous ne savons plus regarder... au fond de nous... là où nous pouvons trouver ce sens à notre vie…
Merci pour ce magnifique poème… écoute l’Oiseau, il sait…
Autant de lectures possibles que de lecteurs, disait un poète d'antan...
SupprimerEn ce qui concerne les brouilleurs d'ondes, je dirais qu'il faut être vigilant parce que toutes les forces et toutes les énergies ne sont pas bienveillantes...
Il est très probable, effectivement, que nous ne puissions trouver réponses à tout. Mais je ne peux m'empêcher de chercher. Les jours où je me dis que je suis fatiguée, que je devrais abandonner, occuper mon esprit en compilant des recettes de confitures ou en désherbant mon jardin, j'entends un chant....Oiseau est insistant !
Je me demande bien pourquoi ? Et paf....c'est reparti. Adieu, petit déjeuner aux accents fruités, croissez orties dans les plates-bandes...j'ai beaucoup mieux à faire...
Oiseau sait...c'est sûr. Et moi, je suis curieuse....
Je t'embrasse ma chère Elisabeth. Bonne fin de soirée.
CouCou Marie Hélène
RépondreSupprimerJe viens de lire et je peu pas m'empêcher de penser aux manque d'inspiration, que s'est-il passé pour en arriver là ???
C'est la pleine lune aujourd'hui
bon weekend à toi
Bonjour Lune,
SupprimerOn ne peut pas vraiment parler du drame de la page blanche puisque d'autres mots naissent ailleurs, sur du papier, sur des cahiers, et dans ma tête.
Par contre, ici, oui, où sur le net en général, je passe moins de temps. Disons que je m'écarte un peu des petits chemins pour marcher un temps sur la grand route.
Dans manque d'inspiration il y à inspiration mais il y a aussi manque.
Manque de réponses à mes questions.
Pourquoi, souvent, nos pas nous guident dans des directions qui ne mènent à rien? Sur la grand route, je trouverai peut être ma réponse...
Oui,pleine lune et vendredi 13...sommeil perturbé mais récupéré la nuit dernière. Bises Lune.
Bonsoir Marie-Hélène,
RépondreSupprimerMalgré le mystère, l'art de la dissimulation toute légitime, moi, j'y reviens souvent. Parce-que l'écriture est belle, que l'âme et le coeur sont avides de se dévoiler et que la pudeur rehausse l'éclat de la Belle.
Bises.
Bonsoir Yveline.
SupprimerEn fait, cet "à peine suggéré", c'est l'essence même de la poésie.
Le corps est fait de mots plus ou moins musicalement organisés mais sans ce doux mystère, la poésie perdrait de son charme. Enfin, c'est ce que j'en pense.
Un bien joli commentaire en tout cas.
Merci Yveline et une très agréable soirée à toi.
Bises.
J'arrive comme des cheveux sur la soupe ! Car je te (re)-cherche ! Où es-tu ? Que fais-tu ? Je ne t'entends plus ! Est-ce que tout va bien ? J'espère que tu me liras, ce 29 mai 2016 ! Bises
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