Du raisin sur la treille, conférences au jardin.
Et un parfum qui flotte.
Temps des rentrées lointaines. Poussiéreuse pendule à ce cadran scolaire. Qui s'est tout effacé.
Formation continue, en un rythme solaire. Du soutien accordé.
Celle-ci se veut épistolaire. En grande section s'il vous plait. Mais version remastérisée.
Et maître Oiseau à son pupitre.
Qui dirige ou qui fait le pitre.
Met deux L au mot liberté.
Au programme de la saison, un cours de destruction massive. Celle des lignes imaginaires...que l'on appelle des frontières.
Un cours de grande qualité. Celui de la Paix retrouvée.
Ensuite, partage du goûter.
L'après-midi est pour les Sciences.
Ciel, eau, jour, nuit, tropiques. Religieuses Mathématiques.
Puis cours de langues appliquées.
Des mots de toutes les couleurs au joli verbiage des fleurs.
Chapitre I, grand A, notez !
Que si le zéphir entremêle, et mêle encore les ancolies...l'automne apporte des colchiques...qui bien loin d'être toxiques, le cœur savent cautériser.
Suivre l'oiseau au pays de l'imaginaire, celui de la rose qui sommeille en soi.
Si votre cœur comprend le message de l' oiseau, si votre oreille s’émeut du murmure du ruisseau ... ou si vous vous laissez simplement guider par ce que vous nommez le" hasard" , bienvenue et bonne lecture.
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un beau texte sur cette rentrée automnale
RépondreSupprimerun charmant clin d'œil aux colchiques au pouvoir cautérisant!!
bisous
Maman
...Tandis que les châtaignes dans les bois, vont bientôt fondre sous nos pas...
SupprimerCiel gris et pluie toute la journée.
Bisous.
Je suis admirative des magnifiques images de ce texte. J'adore.........
RépondreSupprimerDans cette grisaille automnale, l'espoir d'une récolte tardive des noix........Les colchiques vont bientôt faire leur apparition en Franche-Comté.
En passant devant l'école du village, j'ai pensé à cette poésie
de Jacques Prévert.........
Page d’écriture
Deux et deux quatre
Quatre et quatre huit
Huit et huit font seize
Répétez! dit le maitre
Deux et deux quatre
Quatre et quatre huit
Huit et huit font seize
Mais voilà l’oiseau lyre
Qui passe dans le ciel
L’enfant le voit
L’enfant l’entend
L’enfant l’appelle:
Sauve-moi
Joue avec moi
Oiseau!
Alors l’oiseau descend
Et joue avec l’enfant
Deux et deux quatre...
Répétez! dit le maitre
Et l’enfant joue
L’oiseau joue avec lui...
Quatre et quatre huit
Huit et huit font seize
Et seize et seize qu’est-ce qu’ils font?
Ils ne font rien seize et seize
Et surtout pas trente-deux
De toute façon
Et ils s’en vont.
Et l’enfant a caché l’oiseau
Dans son pupitre
Et tous les enfants
entendent sa chanson
et tous les enfants
entendent sa musique
et huit et huit à leur tour s’en vont
et quatre et quatre et deux et deux
à leur tour fichent le camp
et un et un ne font ni une ni deux
un et un s’en vont également.
Et l’oiseau lyre joue
Et l’enfant chante
Et le professeur crie:
Quand vous aurez fini de faire le pitre!
Mais tous les autres enfants écoutent la musique
Et les murs de la classe
S’écroulent tranquillement.
Et les vitres redeviennent sable
L’encre redevient eau
Les pupitres redeviennent arbres
La craie redevient falaise
Le porte-plume redevient oiseau.
Bonne et douce fin de semaine Marie-Hélène
Je vous embrasse
Marie
OUI!!!!!
SupprimerC'est tout à fait ça! Ce poème de Prévert cher à tous les écoliers.
C'est ça l'esprit d'Oiseau.
Toujours l'illustration parfaite Marie!
Franche-Comté...j'aime ces noms de provinces. Historiques, magiques et parfumés de terroir. Plus jolis que les noms de régions, synonyme d'Administration.
Les Flandres, avec leur Lion. Et ici, Saintonge. Qui s'écrivait Xaintonge autrefois.
J'aime les noms des provinces mais je déteste les frontières. Entre les états, entre les Hommes.
La province, c'est le champs dans lequel l'épi à germé mais au dessus, le ciel, il appartient à toutes les céréales et à toutes les graminées.
Moi aussi je vous embrasse Marie.
Belle fin de semaine à vous également.
Je Dé-Couvre,
RépondreSupprimerTroublé....
Vous m'en voyez ravie. Merci Etoile.
SupprimerLe temps est à la brume...ici.
Cela laisse un doux voile au ciel.
J’♥ ... beaucoup.
RépondreSupprimermerci Yveline
SupprimerEncore des belles pensées sur une pointe imaginative , d'un décor à réinventé , dis -moi l'oiseau tu ne voudrais pas devenir mon professeur ?
RépondreSupprimerOn apprend tout au long de la vie et j'avoue que ces cours là sont ...la Vie.
Supprimerj'aime beaucoup ton texte et les deux L à liberté :)
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