Si votre cœur comprend le message de l' oiseau, si votre oreille s’émeut du murmure du ruisseau ... ou si vous vous laissez simplement guider par ce que vous nommez le" hasard" , bienvenue et bonne lecture.

jeudi 12 septembre 2013

Le Carnet de Correspondance. (42)

Du raisin sur la treille, conférences au jardin.
Et un parfum qui flotte.
Temps des rentrées lointaines. Poussiéreuse pendule à ce cadran scolaire. Qui s'est tout effacé.
Formation continue, en un rythme solaire. Du soutien accordé.

Celle-ci se veut épistolaire.  En grande section s'il vous plait. Mais version remastérisée.
Et maître Oiseau à son pupitre.
Qui dirige ou qui fait le pitre.
Met deux L au mot liberté.

Au programme de la saison,  un cours de destruction massive. Celle des lignes imaginaires...que l'on appelle des frontières.
Un cours de grande qualité. Celui de la Paix retrouvée.
 Ensuite, partage du goûter.

L'après-midi est pour les Sciences.
 Ciel, eau, jour, nuit, tropiques. Religieuses Mathématiques.
Puis cours de langues appliquées.
Des mots de toutes les couleurs au joli verbiage des fleurs.

Chapitre I, grand A, notez !

Que si le zéphir entremêle, et mêle encore les ancolies...l'automne apporte des colchiques...qui bien loin d'être toxiques, le cœur savent cautériser.




11 commentaires:

  1. un beau texte sur cette rentrée automnale
    un charmant clin d'œil aux colchiques au pouvoir cautérisant!!
    bisous
    Maman

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    1. ...Tandis que les châtaignes dans les bois, vont bientôt fondre sous nos pas...

      Ciel gris et pluie toute la journée.

      Bisous.

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  2. Je suis admirative des magnifiques images de ce texte. J'adore.........
    Dans cette grisaille automnale, l'espoir d'une récolte tardive des noix........Les colchiques vont bientôt faire leur apparition en Franche-Comté.
    En passant devant l'école du village, j'ai pensé à cette poésie
    de Jacques Prévert.........

    Page d’écriture
    Deux et deux quatre
    Quatre et quatre huit
    Huit et huit font seize
    Répétez! dit le maitre
    Deux et deux quatre
    Quatre et quatre huit
    Huit et huit font seize
    Mais voilà l’oiseau lyre
    Qui passe dans le ciel
    L’enfant le voit
    L’enfant l’entend
    L’enfant l’appelle:
    Sauve-moi
    Joue avec moi
    Oiseau!
    Alors l’oiseau descend
    Et joue avec l’enfant
    Deux et deux quatre...
    Répétez! dit le maitre
    Et l’enfant joue
    L’oiseau joue avec lui...
    Quatre et quatre huit
    Huit et huit font seize
    Et seize et seize qu’est-ce qu’ils font?
    Ils ne font rien seize et seize
    Et surtout pas trente-deux
    De toute façon
    Et ils s’en vont.
    Et l’enfant a caché l’oiseau
    Dans son pupitre
    Et tous les enfants
    entendent sa chanson
    et tous les enfants
    entendent sa musique
    et huit et huit à leur tour s’en vont
    et quatre et quatre et deux et deux
    à leur tour fichent le camp
    et un et un ne font ni une ni deux
    un et un s’en vont également.
    Et l’oiseau lyre joue
    Et l’enfant chante
    Et le professeur crie:
    Quand vous aurez fini de faire le pitre!
    Mais tous les autres enfants écoutent la musique
    Et les murs de la classe
    S’écroulent tranquillement.
    Et les vitres redeviennent sable
    L’encre redevient eau
    Les pupitres redeviennent arbres
    La craie redevient falaise
    Le porte-plume redevient oiseau.

    Bonne et douce fin de semaine Marie-Hélène
    Je vous embrasse
    Marie

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    1. OUI!!!!!
      C'est tout à fait ça! Ce poème de Prévert cher à tous les écoliers.
      C'est ça l'esprit d'Oiseau.
      Toujours l'illustration parfaite Marie!

      Franche-Comté...j'aime ces noms de provinces. Historiques, magiques et parfumés de terroir. Plus jolis que les noms de régions, synonyme d'Administration.

      Les Flandres, avec leur Lion. Et ici, Saintonge. Qui s'écrivait Xaintonge autrefois.

      J'aime les noms des provinces mais je déteste les frontières. Entre les états, entre les Hommes.
      La province, c'est le champs dans lequel l'épi à germé mais au dessus, le ciel, il appartient à toutes les céréales et à toutes les graminées.

      Moi aussi je vous embrasse Marie.
      Belle fin de semaine à vous également.

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  3. Réponses
    1. Vous m'en voyez ravie. Merci Etoile.

      Le temps est à la brume...ici.
      Cela laisse un doux voile au ciel.


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  4. Encore des belles pensées sur une pointe imaginative , d'un décor à réinventé , dis -moi l'oiseau tu ne voudrais pas devenir mon professeur ?

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    1. On apprend tout au long de la vie et j'avoue que ces cours là sont ...la Vie.

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  5. j'aime beaucoup ton texte et les deux L à liberté :)

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Ouvert à toutes les fleurs. Du gracile coquelicot au toxique colchique. Mimosas fleuris ont également droit de cité. Mais mon espoir secret c'est bien sûr de croiser quelques roses...